La thèse que défend ce livre est le non-recouvrement des domaines du savoir et de celui de la religion, appelé le principe "NOMA". En un mot, il propose de laisser au domaine du savoir scientifique, celui des faits et des lois que l'homme révèle peu à peu, un territoire livré au seul empire de l'expérience et de la raison. Parallèlement il considère qu'existe un domaine qui traite des fins de l'homme, du sens de la vie et de l'univers, de la morale qui relève de ce qu'il appelle la religion.
Il raconte la rencontre entre un artiste italien du 16ème siècle, venu séjourner au bord de la Loire pour y travailler, et la servante qui a en charge sa subsistance. Rencontre ? Pas vraiment, car à force de retenue et de silence, le vide s'installe entre eux en dépit d'une sorte de connivence sur la fatalité de l'existence et des actes quotidiens. Quant à la demande, il faut être bon public pour y croire. Elle ne constitue en rien une intrigue et elle n'apporte de toute manière rien à l'histoire.